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Célébration de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes et des filles

Célébration de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard  des femmes et des filles

Célébration de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes et des filles

calendar_today 16 Mars 2017

La Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard  des femmes et des filles a été célébrée à Mutsamudu Anjouan le 25 Novembre 2016. Une marche pacifique pour dire non à la violence contre les femmes et les enfants a eu lieu la veille au départ de la place Mizingajou et a vu une forte mobilisation, notamment des femmes, des ONG, des personnalités, des différents  responsables et autorités de l’Etat.

La cérémonie officielle qui a eu lieu l’après-midi du 25 Novembre à l’Alliance française de Mutsamudu a rassemblé un public de jeunes, de femmes, de notables, chefs religieux et acteurs de la société civile.

Des messages forts ont été véhiculés lors du discours prononcé par le Vice-président en charge du Ministère de l’Agriculture et l’Environnement, Monsieur Moustadroine Abdou, Représentant le chef de l’Etat. « Dans le monde, une femme sur trois est victime de violence. 35% des femmes et des filles sont exposées à une forme de violence physique et sexuelle au cours de leur vie »a –t-il déclaré.   

Lors de la cérémonie tenue l’après-midi du 25 Novembre, le Ministre de la Sante, monsieur Moussa Mahoma, un Représentant de l’Exécutif d’Anjouan, la Présidente de la plateforme de lutte contre les violences basées sur le genre, le Maire de Mutsamudu, la Responsable de la Coopération Culturelle française ont chacun prononcé un discours et des messages forts pour l’engagement dans la lutte contre toute forme de violence faite aux femmes et aux enfants.

L’Assistant Représentant de l’UNFPA, M.Mamadou Boina Maécha, a lu au nom du Coordonnateur Résident du Système des Nations Unies aux Comores, le Message du Secrétaire général de l'ONU. Il a insisté sur le fait que «  Le monde reconnaît de plus en plus enfin que la violence à l’égard des femmes et des filles constitue une violation des droits de l’homme, une pandémie de santé publique et un obstacle de taille au développement durable. Pourtant, nous pouvons et devons encore faire bien davantage pour transformer cette prise de conscience en une prévention et en une intervention dignes de ce nom ».

Aux Comores, la violence faite aux femmes est assez fréquente dans les ménages, mais méconnues car étouffée pour des raisons sociales et religieuses. Selon l’enquête EDS/MICS 2012, 16,7% des femmes ont subi au moins une violence depuis l’âge de 15 ans, des actes de violences physique ou sexuelle à un moment donné de leur vie.